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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 22:45
 

(Poème d' Yvonne Delisle)


             

                                                        Au regard des autres,

  

                Nos amours sont peu de choses,

               Quand elles nous font souffrir,

               Cela n’est que délire.

                    Parfois, ils y découvrent,

                       Si leurs cœurs s’entrouvrent,

                    Un goût de nostalgie,

                       Un peu, leur propre vie.

                       En un instant reviennent

                        Toutes ces joies, ces peines,

                     Ces visages oubliés,

                        Tous ces mots prononcés.

                            Mais aussi, tous ces   SI   ….

                    Et les petits sursis

                        Des amours moribonds,

                         Dont on veut taire le nom.

                       Et surtout le regret,

                      De ne jamais oser,

                       En vivant à genoux,

                        Les vivre jusqu’au bout.

  
                          Nos amours font souffrir,

                         Mais c’est notre délire.

                         Nos amours font souffrir,

                         Et c’est notre désir.

 

 

 

 Yvonne Delisle

(Désirs de Femmes) 

Le livre Désirs de Femme

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 23:03






 
    







                     De toutes les légendes qui voguent sur la lande,  
                       il en est une qui ne se raconte qu’à mi-voix :
                       celle de " la malédiction du héron cendré ".



                  Tout se passait il y a fort longtemps, en 835 très exactement,       quand les châteaux étaient encore habités par de vraies princesses.
Ces filles de roi s’ennuyaient souvent. L’une d’elles, Guenièvre, plus que toute autre. Les troubadours s’épuisaient à la distraire de sa mélancolie. Rien n’y faisait, elle restait des heures accoudée à sa fenêtre, scrutant l’horizon, l’âme en peine.

 

-   Quand viendras-tu, mon beau Prince m’enlever à ce triste sort ?

Elle soupirait du matin au soir. Son père qui était un bon roi, fit venir, les mages les plus célèbres des alentours. Pas un seul ne trouva de remèdes. Certains y voyaient une fièvre des marais, d’autres encore préconisaient une saignée. Un dernier, plus fou que tous les autres, certifia qu’en la plongeant dans l’eau glacée du lac, et en la frictionnant comme on bouchonne un cheval, ferait disparaitre cette " fièvre d’amour ". …

Le mot était lâché : la princesse souffrait du " mal d’amour ", tout simplement. Ce mal terrible qui sévissait dans toutes les cours connues bien au-delà des frontières et plus particulièrement dans celle de Bretagne, d’après les dires des troubadours, nomades amuseurs. Toutes leurs chansons, tous leurs poèmes ne parlaient de ce ça. Ce mal qui se propageait partout, atteignait même parfois, les filles des ducs et même des comtes. Seules les paysannes, de plus forte constitution, semblaient épargnées par cette malédiction.

 

Les symptômes étaient toujours les mêmes, les jeunes filles se languissaient jour et nuit, attendant la venue probable d’un quelconque  chevalier aimant. Du haut de la  plus haute tour,  elles fixaient l’horizon avec au cœur, l’immense espoir de voir un jour, poindre un beau cavalier en armure d’or, sur son cheval blanc.

Guenièvre était dans cet état, et son père désespérait d’une prochaine guérison, lorsqu’un vent froid souffla en tempête au dessus du château. La princesse gelée, finit par se laisser convaincre de rentrer. Une servante lui prépara une bouillotte chaude et l’aida à se coucher. Le lit pourtant si douillet, recouvert de couettes de plumes d’oie, les plus douces et chaudes qu’il puisse exister, ne suffisaient à réchauffer la princesse.

Le roi affolé alla quérir le médecin du village. Il était compétent aux dires de chacun. Le médecin arriva dans  la soirée au chevet de la princesse…Tous furent surpris de sa jeunesse…Les médecins étaient d’ordinaire vieux et tout fripés, ils portaient robes noires et chapeaux pointus !
Qui était donc ce médecin là ?

Il se présenta au Roi :

-  Sire je suis Ewan, druide pour vous servir ! 

Le roi s’étonna lui aussi de sa grande jeunesse, mais s’il pouvait guérir sa fille chérie,  la cause était entendue !

Le Roi, accompagna lui-même Ewan au chevet de Guenièvre…Intrigué, il tenta quelques questions qui restèrent évasives, tout autant que les réponses.

Il apprit néanmoins qu’Ewan, neveu de Convoyon, moine du pays de Roton, saint homme réputé pour son caractère inflexible. Ils venaient tous deux de Vannes et cherchant leur chemin, ils escaladèrent une colline au joli nom de  " Beaumont ". Arrivés au sommet, ils virent avec stupéfaction, une croix lumineuse descendre du ciel et venir se planter dans le sol. Convoyon, comprenant l’augure, décida de construire une abbaye à cet endroit précis.

 Installé là depuis quelques mois, Ewan, apprit par les gens du village, que la princesse voisine, souffrait d’un mal mystérieux. Il dit encore qu’il avait traversé les marais sauvages et brumeux, les forêts épaisses et sombres pour se rendre au château.

Le roi, n’en su pas plus, ils franchissaient déjà le seuil de la chambre princière.

Ewan, eut un éblouissement en voyant la douce Guenièvre. Le ciel venait de lui tendre un piège, il tombait amoureux, se glissait dans ce merveilleux délice dont personne jamais ne pourrait l’en guérir.

-  Laissez- moi, maintenant Sire, que je fasse mon œuvre ! 

Le roi se retira, un peu inquiet de laisser cet inconnu seul avec la princesse.

-   Ne revenez que demain ….Votre fille sera sauvée  !

Le roi s’exécuta prestement.

Ewan, poussa le verrou et revint vers le lit de la princesse, il ôta ses bottes et se glissa dans le lit. Il prit Guenièvre dans ses bras et la berça doucement. La chaleur de son corps réchauffait la jeune fille, elle se blottit tout contre lui. Et ils restèrent ainsi jusqu’à l’aurore.

Au petit matin Guenièvre, en ouvrant les yeux, découvrit auprès d’elle ce beau jeune homme qui venait de lui sauver la vie et en tomba éperdument amoureuse.

Ewan remit ses bottes, la princesse de l’ordre dans ses cheveux, puis ils sortirent main dans la main. La cour qui attendait toute la nuit dans l’entre chambre comprit tout de suite ce qui se passait. Le roi, les traits tirés, mais heureux de voir sa fille guérit, s’écria :
 - Dieu soit loué, jeune homme, vous avez sauvé ma fille….Que voulez vous en échange ?

Ewan, regarda la princesse en souriant, elle répondit à son sourire, et la cour stupéfaite l’entendit répondre : 
 -  La main de ma bien aimée, votre fille, Sire.

Le roi s’étrangla de fureur, soufflant, rougissant et tempêtant :

-  Il n’en est pas question, que l’on chasse ce mécréant de mon royaume. 

La princesse eut beau pleurer et supplier son père, rien n’y fit…

Ewan, enchainé, fut ramené de force aux portes du royaume.

Il revint vers son oncle. Le saint homme tenta bien de le consoler mais rien n’y faisait. Ewan était à son tout touché par le " mal d’amour " !

Le jeune druide décida de se retirer de ce monde. Il partit vers les marais. Quelques paysans aux champs  virent sa  barque disparaitre dans la brume. Ewan n’existait plus désormais aux yeux des mortels.

Il laissa dériver longtemps sa barque. Epuisé, à bout de forces, il accostât sur une sorte d’ilot, coupa quelques roseaux et s’en fit une cabane pour la nuit. Il s’allongea à même l’herbe et s’endormit.

Quelques jours plus tard, la faim le réveilla.

Sa grande connaissance des plantes l’aida à se sustenter. Mais dans ce lieu à l’écart de toute vie humaine, vivaient des plantes sauvages qui ne poussaient qu’à cet endroit. Une sorte d’hellébore mauve odorante et envoutante attira son attention.

Son odeur lui était inconnue mais cependant familière. En fermant les yeux, il la respira profondément….Il reconnaissait ce parfum… C’était celui de Guenièvre. Plus il en respirait et plus il se rapprochait d’elle….Tant et si bien qu’au petit matin, il baignait dans un tel état de béatitude qu’il perdit conscience. C’est vers midi que la chaleur du soleil le réveilla. Lorsqu’il voulut se lever, ses jambes se dérobèrent sous lui….Quand je dis ses jambes, je devrais dire ses pattes. En quelques enjambées malhabiles, il  se retrouva au bord de l’eau. En se penchant, il ne vit qu’un héron, un magnifique héron cendré….!  Il regardait les plumes et ne comprenait pas. Il lui fallut un certain temps pour admettre que ce reflet dans l'eau était le sien et que pendant la nuit il s’était transformé en un magnifique héron cendré.  

Après un court instant d’effondrement, Ewan envisagea les avantages, certains, qu’il pouvait tirer de cette nouvelle situation.

Il s’envola et prenant de l’altitude découvrit les alentours à plus de dix lieus à la ronde….Tout au loin, en limite d’horizon était le château de sa belle. Il revint cueillir un gros bouquet d’hellébore, autant que son bec le lui permettait et s’envola à tire d’ailes.

Le soir tombait à peine lorsqu’il arriva près du Château de Guenièvre. Il attendit que les derniers rayons du soleil disparaissent au lointain et se posa dans la cour du château. Tout le monde dormait…. tous sauf Guenièvre ! Elle se tenait à sa fenêtre, fixant l’horizon, attendant le retour de celui qu’elle aimait. Son attention se porta sur le héron qui venait tout juste de se poser. Elle le regarda, tout d’abord étonnée puis intriguée… Qu’avait-il dans le bec ? Et pourquoi lui semblait-il si familier ?

Guenièvre descendit en courant les escaliers de la tour pour rejoindre le bel oiseau. En s’approchant de lui, elle reconnut dans ses yeux cette lueur qu’elle n’avait vue nulle part ailleurs et lui dit:

-  Est-ce toi Ewan qui m’envoie ce bel oiseau porteur d’un message ?

Et l’oiseau de lui répondre :
-  Je suis Ewan ! ...Tout en déposant à ses pieds le bouquet d’hellébore.

La princesse ramassa les fleurs, les porta à son visage et les respira longuement et profondément… Peu à peu elle se transforma à son tour.  Un fin duvet, puis des plumes remplacèrent peu à peu ses beaux habits, sa chevelure se transforma en aigrette, si bien qu’au petit matin, avant que le château ne se réveilla, ils prirent tous deux leur envol vers le marécage.

Longtemps on chercha la princesse, puis on oublia.

C’est ainsi qu’ils vécurent leur amour dans l’immortalité que procure cette plante magique.

Et si parfois, le soir de la " Saint Jean ", en traversant les marais de ce pays que l’on  nomme désormais,  Redon ,  aurez vous la chance d’apercevoir ce couple de hérons : Ewan et Guenièvre. Ils se  montrent parfois à ceux qui brûlent du même amour qu’eux…...

 

Il ne reste que cette histoire que ce dicton :

 "  Gare aux fourbes qui font semblant d’aimer,

la mort les fauchera, tout raides, dans l’année ! "

                                                                   

Vous retrouverez ce conte et bien d'autres dans :
 " Mamigoz raconte " tome I   d' Yvonne Delisle 

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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 22:57
     (Récits et légendes)

  Par une très froide journée d’hiver, une poignée de scouts bivouaquait à l’orée d’une forêt. Un vent froid et cinglant balayait la clairière. Il devenait urgent de faire le ravitaillement en bois.

 

Le chef de patrouille désigna deux louveteaux…

Yann et Eric, qui auraient préféré échapper à cette corvée, les fourrés  épais et sombres ne semblant guère engageants !

Mais à cœur vaillant, rien d’impossible !

Ils prirent soin de remonter leurs hautes chaussettes pour se préserver un peu des épines féroces….et s’enfoncèrent dans le sous-bois. Consciencieusement, comme tout ce qu’ils faisaient depuis qu’ils avaient fait «  leur Promesse », ils se mirent en quête de brindilles.

Le soir tombait pendant qu’ils s’éloignaient du camp…Soudain une pluie glacée, s’abattit sur eux. Ils relevèrent la tête et s’étonnèrent un peu de ne pas reconnaître cet endroit. La forêt devenue plus dense, leur semblait plus hostile. Ils entendaient bien, au loin, les sifflets de la troupe les appelant, mais ne distinguaient guère leur provenance …

Ils serrèrent contre eux les fagots ramassés, comme pour se réchauffer et avancèrent au hasard dans une direction qui leur semblaient plus dégagée…Ils marchèrent encore un long moment, trébuchant sur les souches mousseuses.

Cette fois, ils étaient perdus !

La gorge serrée, ils se regardèrent. Une chouette les effraya par son lourd battement d’aile. Ils baissèrent instinctivement la tête à son passage…mais en la relevant ils aperçurent la maison.

C’était plus exactement une cabane délabrée comme on en rencontre parfois encore en forêt. De ces masures effondrées habitées autrefois par les charbonniers qui y passaient une partie de l’année à fabriquer le charbon de bois. Ils pressèrent le pas pour l’atteindre. La porte n’ayant pas de loquet, ils n’eurent qu’à la pousser doucement. Le grincement fit s’échapper quelque bestiole.

-     On sera au moins à l’abri,  dit Yann

Et remarquant la présence d’une cheminée,

- Chouette on va pouvoir faire du feu !

Les deux louveteaux ayant de bonnes bases de survie, ne tardèrent pas à enflammer les buchettes. A la lueur du feu, cette cabane devenait plus accueillante. Maintenant les joyeuses flammes crépitantes, éclairaient peu à peu les coins sombres. Ils purent sans gène apercevoir une sorte de litière, une palliasse informe, surmontée d’un monticule crasseux… Leurs yeux s’habituant à cette pénombre, ils distinguèrent bientôt comme une forme allongée, recouverte d’une couverture douteuse.

Eric, qui jusque là était resté silencieux, paniqua quelque peu.

-     Mince alors et si c’était un macchabée! … On s’en va !

-     Non attend, faut voir !  

- Vas-y si tu veux…moi surement pas !  

En haussant les épaules, Yann s’approcha de ce qui semblait être un tas de sacs de toile de jute noircis par le charbon.

-     T’es vraiment trouillard ! Regarde un peu,  juste des sacs !.... 

Yann se pencha pour en ramasser un et sursauta, ce qui eut pour effet de faire hurler Eric !

-  Oh ...ça alors ! Viens voir !

 Eric n’approcha qu’à contre cœur, il était terrorisé. Il tremblait autant de peur que de froid. Il y avait bien quelqu’un qui dormait là sous les sacs crasseux.

Est-ce leur présence ou la douce chaleur qui réveilla le dormeur ? Toujours est-il que la forme bougea, et ce mouvement fit reculer nos louveteaux, qui se réfugièrent près de la cheminée. Ils ne voyaient désormais plus que l’ombre du dormeur et cette vision fantomatique devenait oppressante. La   forme  se relevait…..Elle se dirigeait vers la cheminée. A contre-jour, ils devinaient une silhouette vêtue d’une longue robe.

Sans même se retourner la forme s’adressant aux louveteaux :

-     Qui êtes-vous, et que faitent -vous ici ? 

-     Les enfants apeurés, sortirent timidement de leur cachette.

-     Nous sommes louveteaux et nous campons tout près d’ici…L’orage nous a surpris et sont nous sommes abrités dans cette cabane  … Nous ne savions pas qu’elle…..

-      Elle n’est pas habitée  …   Elle n’est plus habitée  !

Rétorqua la silhouette en se retournant…. Un instant de  frayeur supplémentaire pour nos deux amis.

 C’était une femme sans âge. Les traits de son visage disparaissaient sous les traces de charbon, sa robe grise en haillons pendait sur ses pieds nus et ses cheveux en filasse grisonnante hirsute, dégoulinaient sur ses épaules.

Cette fois, les enfants en étaient certains….c’était une sorcière !

-      J’ai faim !  Clama-t-elle !

Précipitamment, ils fouillèrent leurs poches. Eric le premier sortit un morceau de chocolat et quelques bonbons, Yann un reste de sandwich remballé à la hâte. Ils posèrent en tremblant, tout ce  butin sur la table. La   sorcière  s’approcha, et sans même prendre le temps de s’assoir, dévora l’ensemble en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

-      Bien ! Il pleut toujours, restez ici pour la nuit…demain j’aviserai !

Et c’est guère rassurés, que les petits louveteaux se blottir l’un contre l’autre dans un coin de la cabane. Ils ne trouvèrent le sommeil que beaucoup plus tard dans la nuit.

Au petit matin, lorsqu’ils se réveillèrent, ils étaient seuls. La sinistre cabane semblait plus normale avec les quelques rayons de soleil qui pénétraient par la porte grand ouverte. Ils se levèrent prestement et c’est les yeux encore éblouis par tant de lumière, qui observaient les alentours sur le seuil de la porte.

-     Tu vois quelque chose ?…Elle est encore là ?  Demanda Eric.

-   Non…je ne crois pas ! …Viens, regarde un ruisseau, juste à côté, on va se laver un peu  et remplir notre gourde !.

Ils dégringolèrent en courant la petite butte qui menait au cours d’eau…. Et soudain, ils s’arrêtent net ! Une belle jeune femme vêtue d’une robe blanche aérienne, lissait ses cheveux blonds.

Elle les regarda, s’arrêta un instant, en souriant.

-    Bonjour les enfants….Vous avez bien dormi ?

Eblouis autant que surpris…

- Oui, Madame !   

La belle dame se leva,  et leur dit doucement

-     N’oubliez pas de faire un nœud à votre foulard ! Elle s’éloigna sur le chemin sablonneux et disparut comme volatilisée, sans se retourner.

Les deux louveteaux se regardèrent et comme l’avait demandé la  dame en blanc, firent un nœud. C’est à ce moment très précis, que sur ce même chemin sablonneux, arrivèrent le chef de patrouille suivi de la troupe.

-     Vous voilà enfin…J’ai eu bien peur ! Que c’est-il passé ?... »

Pressés par tant de questions, Yann demanda simplement.

Avez-vous croisé une dame habillée de blanc à l’instant ?

-    Non, nous n’avons vu personne ! Pourquoi ? .

Yann regarda Eric et répondit… 

-    Pour rien comme ça !  

Nos deux amis repartirent avec leur troupe, et ne parlèrent jamais à personne de ce qui c’était passé cette nuit là dans la forêt.

                                        Yvonne Delisle

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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 01:03

Gift-Tacoz-Photographe-22.jpg 

(Récits et légendes) (Grilles gratuites)

                Hier, je vous avais parlé de mon APN, égaré !
                                   Et voici que ce matin..........

                Tugdual et Ronan ajustaient la couronne d'or
                           sur une grande galette odorante
                       tout juste sortie du four de Mamigoz,
                        lorsque quelqu'un frappa à la porte...
                    Un vent frais s'engouffra dans la maison
               
              en même temps que trois drôles de personnages.

                    Pendant que le plus âgé , Melchior
                   présentait ses hommages à Mamigoz,
                 et que Balthazar L' Africain emmitouflé
              s'extasiait sur la neige rencontrée en chemin,
                  le plus jeune Gaspard, tendit à Ronan
                    un petit paquet joliment emballé
            de papier chamarré et enrubanné de rouge....

               " Tiens ! Ronan ! ....Tu t'appelles bien Ronan ?
                    Voici un paquet que m'a remis Noël !
               C'est pour Mamigoz...Son APN, sans doute ! "
 

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                                     Un peu plus tard
             après avoir remercié Mamigoz pour son café
            et son délicieux gâteau, ils reprirent leur route ....

               Petit Ronan remis le cadeau à Mamigoz :
                      - " Dis ! Mamigoz, pourquoi ?
          Pourquoi, ils étaient déguisés...les Bonhommes ? ...."
               - " Tu ne connais pas les " Trois Rois Mages " ?

                  Mamigoz prit tranquillement une chaise
                     et s'installa près de la cheminée,
             tout de suite suivie par Tugdual et Ronan....

                                " Il était une fois "........ 

                Il était une fois, trois Rois venus d' Afrique
                                  ....pays magnifique !
                Etant tous trois passionnés d' Astronomie,
                ils étaient équipés du tout dernier modèle
                  de télescope existant à cette époque.
            Quand ils ne faisaient pas leurs métiers de Rois,
                ils observaient le ciel, la lune et les étoiles.

                   C'est alors qu' apparut dans la nuit noire
                         une fantastique étoile filante.
                  La plus lumineuse qu'ils n'aient jamais vue.
         Elle s'arrêta et clignota juste au dessus de leurs palais.
                    Ils cherchèrent dans leurs tablettes
               de prévisions, le passage d'une comète...Rien !
                    Ce n'était pas non plus une météorite !

            Mais se souvenant d'une très ancienne légende
              qu'ils se transmettaient de bouche à oreille....
                         " Un jour viendra bientôt 
                 où un signe du ciel changera le monde ! ".

                  Chacun de leur côté, ils décidèrent
           de se mettre en route pour suivre cette étoile.
                       L'Etoile qui n'attendait que cela,
                        se remit aussitôt en route.
                    Elle les guida au-delà des monts,
                           des déserts et des lacs.

                           Melchior, le plus âgé, 
                  décida un soir de faire une pause
                      pour abreuver ses chameaux.
              Il s'arrêta dans une humble auberge.
          Là, à une table, près d'un chandelier d'argent,
              un homme richement vêtu d'habits dorés,
           si absorbé par la lecture d'un gros livre,
       qu'il ne vit même pas le Roi s'approcher de lui.
             Il sursauta....Je m'appelle Balthazar !
                Je suis Roi et je viens d' Afrique .

              Pendant que les hommes et les animaux
                     de leurs suites se reposaient,
         ils passèrent la nuit à discuter de leur voyage
                    et surtout de cette " Etoile ".
                  Au petit matin ils décidèrent
            de faire le reste de la route ensemble....

          En chemin, ils croisèrent une longue caravane
            chargée de présents et de riches soieries.
              Ce n'était autre que le jeune Gaspard
                   ....le troisième Roi de l'histoire.

                 .....Ils reprirent la route ensemble....

             L' Etoile les guidait toujours fidèlement,
         avançant au rythme des chevaux et des chameaux.

                     Mais un jour ! Elle s'arrêta tout net
                    juste au dessus d'une pauvre étable.
                        Ils se regardèrent intrigués....
              Etait-ce possible que cette Etoile Magique
                  leur avait fait faire un si long voyage
             pour se retrouver devant une étable minable ?

                       ......Ils envoyèrent un émissaire
                              ....qui ne revint pas !
                    Puis un autre....qui ne revint pas non plus....
                   Une patrouille cette fois ferait l'affaire !
                    ...Un seul homme ressortit de la cabane.
                        Il se tenait sur le pas de la porte.
                  Son visage radieux rayonnait de mille feux.

                        Les Trois Rois mirent pieds à terre
                        et décidèrent d'entrer à leur tour.
                        Et là, oh surprise, ils virent un bébé
                         couché dans le foin près d'un boeuf.
                           Un peu plus loin, un âne dormait
                visiblement fatigué d'avoir longuement voyagé.

                         Une belle jeune femme brune
                      berçait l'enfant avec tendresse.
                          Plus loin, un homme plus âgé, 
                  assis sur un baluchon regardait entrer
                   avec surprise, les nouveaux visiteurs.

               Il s'appelait Joseph...charpentier de métier ,
                 et veillait sur l'enfant et sa mère Marie                      
                       qui venait de le mettre au monde.

                  Melchior déposa l' or devant l'Enfant, 
                   Balthazar, la myrrhe et Gaspard, l'encens.

                        L'Enfant les regarda un par un
                                     et leur sourit :

                                 Il s'appelait Jésus .


                   Tugdual et Ronan écoutaient Mamigoz
            ne perdant pas une miette de cette belle histoire.
             ...." Et maintenant qui veut de la galette...des Rois " ?

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Bonne journée
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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 01:06

 

  (Récits et légendes) (Grilles gratuites)

                               Ce soir, c'est le Réveillon....

          Pendant que les parents du monde entier font la fête,
               Mamigoz a le bonheur d'être avec les Petits.
          Avant de les coucher, elle leur raconte une histoire....
              Mais quelle histoire ? Elle en connait tellement ! 
               ....  Avec des fées, des lutins, des Korrigans ?

         Mais  Ronan ne lui laisse pas le temps de chercher...
        Après sa " Gazelle " de Noël, autre chose l'intrigue : 

      " Dis, Mamigoz Pourquoi les girafes ont un grand cou ??? "

                          Et Mamigoz de raconter :

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    Oh ! C'est une histoire qui a commencé il y a très longtemps...
    A cette époque, les girafes avaient le cou tout à fait normal.
                  Elles vivaient dans un très beau jardin
                  plein de fleurs et de fruits savoureux.
                    Tout y était si beau et si doux,
           Tout sentait si bon, le ciel était toujours si bleu,
                       que l'on pouvait croire au Paradis...
                    Les animaux y vivaient en harmonie,
                              Tous se respectaient,
                               Tous s'appréciaient.
               Les chiens et les chats jouaient ensemble.
                        Les petites souris, les serpents
           et même les araignées, n'avaient que des amis...
                               Oui ! C'était un Paradis !

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       Un très beau Paradis entouré d'une grande muraille ...
       Un mur si haut que l'on ne pouvait voir de l'autre côté.
                   Un mur si long qu'il n'avait pas de fin.
                 Un mur où l'on tournait en rond...Un Mur !


                            Mais un jour, tout a changé !

     Une petite girafe curieuse trouvant sa vie trop monotone
                           décida de " savoir " ........................
                 De savoir pourquoi il y avait là ce mur ?
                                   Que cachait-il ?
                     Et surtout qu' y  avait-il derrière ?
                               A partir de ce jour,
                  elle n'eut de cesse de découvrir la Vérité.

             Elle commença par chercher si dans ce Paradis       
             il n'y avait pas un tabouret....Point de tabouret !
            Une échelle peut-être ?....pas d'échelle non plus.

                    Elle se hissa sur les pattes arrières,
                        elle gagna quelques centimètres....
       Elle ten...dit le cou....quelques précieux millimètres encore...
                    C'est ainsi qu'elle revint tous les jours
                                pendant de longs mois,
                      Au même endroit, à la même heure.
              Et chaque fois son cou s'allongeait...s'allongeait !

                    Bientôt ses petites cornes arrivèrent
                      tout juste au niveau du haut du mur !
                     Encore une petite semaine d'effort
                          et elle saurait....Elle verrait ! 
               La curieuse, mais courageuse petite girafe
          revenait toujours au pied de cette immense muraille.
                                   Plus que deux jours....
                          Demain ! Elle en était certaine...
                         Demain, serait enfin le grand jour !

              Au petit matin, elle se réveilla en pensant :
                 " Aujourd'hui ! Ce sera pour aujourd'hui ! ".
                     La petite girafe hésita un instant....
                                     Puis elle s'élança, 
                   mit les deux pattes avant contre le mur,
                     étira une dernière fois son si long cou...

                  Et là ! Elle resta un long moment stupéfaite !

                      Derrière ce grand mur, il n'y avait rien !
                         Même pas le désert, juste le vide !
                         Il n'y avait rien, mais rien du tout...

             A cet instant le mur s'écroula dans un grand bruit
                 Laissant s'échapper tous les animaux hagards
                       courant dans le vide en  tous sens.

            C'est depuis ce temps que les girafes ont un long,
                                          si long cou....
                    et que les animaux sont devenus craintifs.
                       Les chiens courent après les chats,
                 les serpents ne jouent plus avec les souris
                 et que plus personne n'aime les araignées.

                             " Au lit les enfants...
                      demain sera : " l'année prochaine ! "
                   Et sur un dernier bisou de Mamigoz,
                          Ronan remonta sa couette
                  et  rejoingnit doucement la petite girafe........

                             Mais c'est une autre histoire !
                                                                Yvonne Delisle


                           TOUTE LA FAMILLE GOZ
                    VOUS OFFRE SES MEILLEURS VOEUX
                                     ET QUE 2008 
                    NOUS PERMETTE DE REVER...ENCORE !

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 23:22

  (Récits et légendes)   

   Aujourd'hui je ne vous parlerai pas de broderie....
             Mais d'un grand artiste connu en Bretagne: 

                           Monsieur Pierre Toulhoat


          Depuis des années je rêvais d'une vraie " Toulhoat "...
                 et la voici, je l'ai rapportée du Val André.

Alliance-bretonne-2-1.jpg


   Chaque bijou est signé et le motif original d'inspiration celte:

Alliance-Bretonne-1.JPG      


           Elle est belle ! Et je suis très fière de la porter.

                             Allez faire un tour sur son site 
           Admirez l'incroyable jeu d'échec en argent et vermeil,
                      ses différentes œuvres et ses articles....


              Entrez dans son monde et voyez ce qui l'inspire :

                                    La légende d' Ys....
 


Bon dimanche 
   mam-1-copie-1.gif                                                                                

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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 00:01

(Récits et légendes)
becassine-large-copie-1.jpg             



           Je vous l'avais déjà 
                présentée  ....
           mais, je vais me faire 
              un petit plaisir
        et revenir lui rendre visite. 







                      Notre Bécassine, qui dès le départ de sa vie
                    a servi de bouche-trou pour une page blanche ....


Ma-B--cassine.jpg

                                       Pour la petite histoire :


                        Annaïck Labornez , petite bonne de Jacqueline Rivière,
                            (qui écrivit la toute première page)
                    fut prise comme modèle pour cette petite histoire, 
                                   dessinée par Joseph Pichon.
          Puis elle deviendra l'héroïne de beaucoup d'autres histoires,
                  plus structurées, mais toujours dessinées par Pichon.
           Les scénarios dès 1913, sont désormais l'oeuvre de Caumery.

            ...  qui n'était autre que le pseudonyme de Maurice Languereau

                      Il était le neveu et associé de Henri Gautier
                     dans la maison d'édition Gautier-Languereau, 
                           éditrice de la  " semaine de Suzette "

                              27 albums sont parus de 1913 à 1950.


             Bécassine fut très longtemps " boudée " par les Bretons....

            Il est vrai qu'à cette époque beaucoup de jeunes femmes
          " allaient faire la bonne à Paris "...pour gagner " quat'sous"...

.               ............................Mais c'est encore une autre histoire !


                                                           Mam' Soazic
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 05:51

 

  (Poème d' Yvonne Delisle)

 

Je rêve d'une maison
De verre et de lumière,
Où quelque Dieu Soleil
Y règnerait en maître.
Je rêve d'une mer
Si bleue, si verte, si grande,
Parée d'un peu d'écume,
Irrationnelle frange.



Neptune-2.jpg




Je rêve d'un amour,
De mauve et noir mêlés,
Trop pur et innocent
Dans sa violence extrême.
Je rêve d'un long corps
De force et de tendresse
Qui sache recevoir
Mais plus, donner, encore.
Je rêve d'absolu
De Légendes anciennes,
De villes englouties,
De géant terrassé.
Je rêve...
Je rêve !

 

                                               Yvonne Delisle ( Désirs de Femme )



barre-pure.gif

 

                                                  Mam' Soazic

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 06:04

licornes-copie-1.gif

(Récits et légendes) 

Aujourd'hui, je vais vous parler de mes " Dames à la Licorne ".

 

Je les ai faites il y bien 25 ans, les canevas étaient des " Royal Paris ".

 

Les " Dames à la Licorne " forment un ensemble de six tableaux , représentant une femme élancée et élégante, accompagnée d'une Licorne,  d'un lion et de quelques animaux, parfois d'une servante ( représentée plus petite,car de rang inférieur) .
Le tout posé sur une petit île bleu-nuit.
A l'origine verte...Beaucoup de tableaux de la série des  Verdures de Loire, sont bleus car passés par le temps, la lumière... et les salissures.

On y distingue aussi, outre le fond parsemé de fleurs ( ces tapisseries sont répertoriées aussi sous le nom de " mille fleurs " en opposition aux tapisseries dites d' " Histoire " ), quatre sortes différentes d'arbres :
le pin, le chêne, l'oranger et le houx.

Dame----la-Licorne-1.jpg

 

C'est en 1882 que le musée de Cluny achète à la ville de Boussac un lot d'objets médiévaux dont ces fameuses tapisseries. Le conservateur de l'époque, estima qu'elles n'avaient que peu de valeur, les attribuant à un atelier ambulant travaillant en pays de Loire.

Plusieurs hypothèses courent sur leurs origines qui restent encore de nos jours un mystère...Là je n'entre pas dans les détails, il me faudrait la semaine...

On admet cependant qu'elles représentent les 5 sens .

 

la vue : la Licorne contemple son image dans un miroir.

L'ouie : 
la jeune femme tient un petit orgue.

Le goût : La servante tend une coupe à la Dame, le singe goûte un fruit et le lion donne des signes de gourmandise.

L'odorat : ( Celui qui est photographie plus haut )
La Dame tresse une guirlande et le petit singe respire une fleur.

Le toucher : la Dame effleure d'une main la corne de la Licorne et de l'autre tient l'étendard...encore plusieurs versions différentes très intéressantes sur l'origine de cet étendard ! )


Quant au sixième tableau, connu sous le nom de :
" A mon seul désir "
- inscrit sur le fronton de la tente - il pourrait avoir une signification hautement symbolique.

Dame-Licorne-2.jpg

  Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Dame ne choisirait pas un bijou dans le coffret, mais au contraire, en signe de renoncement, y déposerait le collier qu'elle portait dans les cinq autres tableaux.

Cette fois ce serait l'entendement , vertu qui avec la vue et l'ouie, définit les choses de l'esprit, alors que le toucher, le goût et l'odorat sont des sens de la matière.

Selon cette théorie, le monde matériel et spirituel se sont unis dans la Licorne pour en faire cet animal fabuleux.


fleurs-et-papilln-copie-1.gif

 

Un jour je vous raconterai bien d'autres histoires se rapportant à la belle et douce Licorne, à quelque belle princesse ou à ce trop joli prince au coeur de cygne qui pour les beaux yeux d'une tendre biche......

Mais c'est une autre histoire............................................................
                                   A bientôt  
                                                                        Mam' Soazic

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 21:49

(Récits et légendes)         

Aujourd'hui, je vais vous parler de légendes qui courent entre 
 Bretagne et Anjou....

Mais tout d'abord, voici une icone dorée
et bien Russe d'origine...

Icone.jpg
La Bretagne étant restée très catholique, elle ne sera pas dépaysée.

Les auréoles sont de fils d'or.

Et près d'elle, une " pendouillette "de boucles d'oreilles.
Réalisée tout simplement à l'aide d'une simple bande à broder
 et d'un  anneau de bois.
J'ai  piqué toutes les boucles ( pour oreilles percées )
au travers de la toile en les disposant agréablement.
La bande n'est tenue que par les deux boucles du haut qui règlent ainsi la longueur du tissu...
l'excédent étant derrière, et raccroché à une rangée de boucles pour la maintenir bien en place .


icone-2.jpg
Puisque nous en sommes aux bijoux !!!
Je vais vous présenter les miens, car la plupart des Bretons possèdent au moins l'un d'entre eux.

La célèbre alliance " Da Viken " ( Pour la vie ) ornée de Triskell,
La croix celte, et la croix de céramique travervée d'un ruban de velours noir, portée par la plupart des filles dans les cercles celtiques.

Ces bijoux reprennent les motifs basiques celtes ou l'Hermine.

bijoux-bretons-3.jpg

Le Triskell


Il fut d'abord utilisé par les guerriers celtes pour décorer leurs armes et leurs boucliers

 

Chacune des trois branches de la spirale s'enroule sur elle-même pour apporter protection aux combattants.
Mais ces trois branches représentent aussi les trois éléments:
l'eau, l'air et le feu, avec une volute centrale pour la terre.


L'hermine

Il court une très jolie légende sur l'emblème de la Bretagne.

L'hermine apparaît pour la première fois en 1318 sur le sceau officiel du duché de Bretagne.

Mais la légende veut que ce soit Anne de Bretagne elle même, qui ayant vu le petit mammifère traqué par les chasseurs, arrêter subitement sa course devant une mare d'eau boueuse.

Anne obtient la grâce de l'animal qui avait choisi de mourir plutôt que de mouiller son pelage blanc.

Anne en fit sa devise :

" Plutôt la mort que la souillure "


barre-celtique-2.gif

 

Vous avez remarqué que pour présenter l'alliance d'argent, je l'avais passée dans un autenthique petit mouchoir rouge de Cholet.
Je vais vous raconter son histoire.
Tout a commencé le 29 avril 1900 avec une chanson composée et interprétée pour la première fois, par Théodore Boterel.

Sa chanson est basée sur un fait réel :

Le 17 octobre 1793, durant la bataille de Cholet, Henri de La Rochejaquelein porte à son chapeau, sur la poitrine et à son côté, trois mouchoirs blancs de Cholet, pour se faire reconnaître de ses hommes.
Mais hélas, ils le désignent tout aussi sûrement aux balles républicaines.


C'est cet acte de bravoure que Boterel a attribué à Monsieur de Charette !
Méconnaissance ou rimes faciles ?

Un fabricant choletais, Léon Maret, profite de cette vague de succès pour fabriquer des mouchoirs rouges et blancs.
Le rouge symbolisait le sang des Vendéens
et le blanc en souvenir des " Blancs " qui tinrent tête aux " Bleus "....

Léon Maret en offrit à Théodore Boterel, qui le porta sur scène, le sortant de sa poche au dernier couplet.
A son tour Boterel en offrit à ses amis.

C'est ainsi que la légende est née et que le petit mouchoir de Cholet fit le tour du monde avec la chanson..........

Voilà ! J'espère ne pas avoir été ni trop longue, ni ennuyeuse...

Je vous raconterai d'autres histoires.....une autre fois !

Mam' Soazic

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